C’est une technique de divination basée sur l’appétit du coq.
On place un coq au centre d’un cercle divisé en 24 cases portant chacune une lettre de l’alphabet. Ensuite, on pose des grains de blé sur chaque lettre.
L’ordre dans lequel le coq vient picorer les graines épelle de facto un message.
Si les mots n’ont aucun sens, le devin doit alors les interpréter. On replace immédiatement les grains manquants pour que chaque lettre soit disponible à tout moment et puisse apparaître autant de fois que l’exige le message.
Légende d’un cas d’Alectryonomancie :
On raconte que Flavius Julius Valens, cruel co-empereur romain de 364 à 378 de Constantinople, voulut savoir un jour qui lui succèderait. Les cinq premières lettres formées par le coq furent le T, le H, le E, le O et le D.
Valens crût donc être victime d’un assassinat. Il entra dans une colère telle, qu’il fit tuer tous ceux dont les prénoms commençaient par THEOD. Ironie de l’histoire, c’est Théodose le Grand qui lui succéda.