L’astrologie est un ensemble de systèmes de croyances qui repose sur l’observation des phénomènes célestes, en vue d’obtenir des interprétations et des prédictions d’événements. Cette méthode divinatoire existe depuis la plus haute Antiquité.
Les premiers fondements de l’astrologie remontent vers 2600-2700 avant J.-C., en Mésopotamie, dans les vallées du Tigre et de l’Euphrate, lors de la rencontre entre l’astronomie babylonienne et l’art d’interroger les dieux. Les hommes y voyaient l’intention des Dieux à leur égard et leur influence sur leur destin.
Ce sont les astrologues Grecs qui établirent en premier l’astrologie telle que nous la connaissons aujourd’hui, avec les notions d’ascendant, de signe solaire, de milieu du ciel, de zodiaque et des douze maisons.
C’est à Ninives, au IVe siècle av.J.-C, que l’on a trouvé la plus ancienne trace d’astrologie, sous la forme de tablettes d’argile relatant une éclipse de Lune.
Les Grecs furent très actifs en astrologie à travers de grands esprits tels que Platon, Thalès ou Pythagore.
Après la conquête de la Perse par Alexandre, les relations des Grecs avec les Mésopotamiens se resserrèrent, ce qui permis aux premiers d’accroître leurs connaissances en matière d’astrologie et d’astronomie.
Puis ce fut au tour des Romains de s’intéresser à l’astrologie lorsqu’ils eurent des contacts avec la Grèce. Dans la Rome antique, l’astrologie fut même utilisée à des fins politiques à plusieurs reprises sous la domination d’Octave ou de Septime Sévère. Par la suite, l’astrologie s’est rapidement diffusée à travers le monde.
En Occident, elle connut une situation ambiguë. Mise au ban de la société par l’Église, comme toutes les pratiques divinatoires, lors du concile de Tolède de l’an 447, elle fut quand même pratiquée dans les cours royales, et continua d’être étudiée par les érudits, même les religieux.